De nombreuses stèles, sépultures, souterrains attestent la présence humaine à Goulien à l’âge de fer. Les Romains fondent une villa à Kermaden dont il subsiste quelques vestiges. Les Romains construisirent également la voie romaine, d’une part vers la pointe du Van, d’un autre côté vers Douarnenez, Chateaulin. C’est entre le IVème siècle et le VIème siècle que les moines venus des îles Britanniques abordent la côte sauvage de Goulien. L’évangélisation est importante comme en témoignent le nombre de menhirs et de fontaines disséminés sur tout le territoire de la commune.

Nef 1ère moitié 16e siècle, clocher 16e siècle provenant de la chapelle de Lo Christ en Beuzec-Cap-Sizun ; baies probablement refaites au 18e siècle 

Portail très artisanal...

A suivre...

Malou...

      Pendant l'occupation allemande, les  actions de résistance sont nombreuses en Presqu'île de Crozon. Il s'agit d'actes isolés ou d'opérations préparées par des groupes organisés. Des véhicules réquisitionnés par les Allemands sont détruits ; des câbles téléphoniques, souvent posés à même le sol, sont très fréquemment coupés et la voie ferrée endommagée. ' Les occupants prennent des mesures de répression individuelles ou collectives: réquisition d'hommes pour des, gardes diurnes et nocturnes, arrestations et sanctions diverses. Ainsi, à la fin de l'année 1941, des câbles ayant été sectionnés à trois reprises sur son territoire, la commune de Crozon se voit lourdement punie. Elle est contrainte, par ordre de la Feldkommandantur de Quimper, de «consigner entre les mains des autorités allemandes, (...) une somme de 60 000 francs à titre de garantie contre de nouveaux actes de sabotage».²Cependant, ni les mesures coercitives, ni les efforts de toute nature demandés à une population éprouvée par les années de guerre, n'empêchent la poursuite des actions de résistance.

A droite...la plage de Camaret...

Juin 1944. Le Débarquement a eu  lieu le 6 sur les côtes de Normandie. L'avance rapide des troupes alliées et la perspective des combats à venir dans la Presqu'île rendent les occupants plus nerveux. Sur ordre du groupement de résistance de Douarnenez, divers actes de sabotage sont entrepris, notamment sur la voie ferrée Châteaulin - Camaret et sur des câbles de transmission souterrains reliant la presqu'île de Crozon au Cap Sizun, qui sont sectionnés en divers endroits. Mais si, pour la Résistance, comme l'écrit le colonel F.F.I. Philippot,  «les résultats sont excellents », les représailles allemandes sont, cette fois, exceptionnellement dramatiques pour les populations locales.

Ce mémorial est impressionnant...chaque énorme encre raconte la vie d'un résistant et dans quelle circonstance il a été arrêté...

Lieu de mémoire où chacun se met à chuchoter...

Malou...

Cette charmante petite chaumière évoque des temps révolus...

Sa rue conduit à la 

Chapelle ND de Bonne Nouvelle et sa fontaine miraculeuse...

      ...

Il est fait mention de cette chapelle dans le testament de Jean Le Moine (1439). Elle constitue la cinquième station du parcours de la Grande Troménie. Elle est entourée d'un calvaire et d'une fontaine.

La chapelle a été classé par arrêté du 6 mai 1915, la fontaine a été inscrite par arrêté du 16 mars 1926. Le calvaire est quant à lui inscrit depuis le 17 mars 1926.

      On ne sépare pas Locronan de sa montagne sainte à laquelle s'adosse le bourg. Il s'agit d'une pièce maîtresse du culte de Ronan, le saint ermite, fondateur du lieu qui porte son nom. Pendant son temps mortel, il avait l'habitude de boucler à pieds nus, sur la montagne en question, un circuit immuable qui marquait les limites du territoire à lui dévolu. cette marche s'appelle la troménie (de tromenehy en breton : tour du lieu saint). Elle se fait encore tous les 6 ans, du 2ème dimanche de juillet, sur 12 km, que l'on doit tracer à la faux à travers les champs pas encore moissonnés. Un grand cortège se forme avec cantiques et bannières...

Pour terminer...le superbe puits de la place...

Ce matin là...le ciel n'était pas avec nous...

Malou

  Pour rejoindre la pointe du Van, nous passons par la baie des trépassés...et sa terrible légende...

A lieu de faire allusion aux corps des naufragés amenés par les courants, le nom de la baie proviendrait d'une déformation de "baie du ruisseau" en "baie des âmes en peine".

La baie servit en effet d'estuaire au ruisseau qui débouche maintenant dans les marais voisins. Actuellement, on pense que la baie était un lieu d'embarquement des dépouilles des druides morts vers l'île de Sein, où elles étaient inhumées.

A trouguer, ancrés presque à la pointe du Van où l'on venait vanner le grain ces deux moulins captent le vent dans leurs ailes entoilées.

Le plus grand, en pierres, est un moulin "tour" datant de 1869...

Le moulin tour à la plus part du temps un corps en pierre un en brique et un toit pivotant...

Le second un moulin pivot plus petit qu'on trouvait aussi sur l'île d'Ouessant...

Ces deux moulins sont toujours en activité...surtout l'été...il

est composé d'une cage en bois qui peut tourner sur un pivot vertical central taillé dans un tronc de chêne. La cage, qui abrite le mécanisme et les meules, est composée de planches verticales (ou essentes) qui se recouvrent comme des ardoises.

La chapelle St They se trouve à gauche du sentier qui mène à la pointe de Van...nous n'avons pu y rentrer...fermée !

La pointe de Van présente un panorama aussi grandiose que la pointe du Raz mais elle est restée à l'écart des aménagements touristiques...

L'océan y gronde aussi furieusement au pied de ses rochers dénudés...

La nuit tombe...il est temps de rentrer...

Malou...

Décidément...de ces paysages là, je ne m'en lasse pas...

Éperon barré datant de 450 avant J.-C., le site de Kastel Koz a abrité un village d’environ 200 habitations. De ce campement on distingue encore 3 remparts et 3 fossés. Ils sont interrompus pour laisser un passage central qui semble être d’origine. Les fouilles réalisées en 1869 ont permis la découverte d’une pointe de flèche à ailerons, de pédoncules en silex, de tessons de poterie médiévale ou encore de balles de fronde.
Ce type de site est attribué à la fin du Néolithique ou début de l’Âge de bronze.
Il a aussi été utilisé comme refuge durant le Haut Moyen Âge.

Les rochers sont recouverts de fougères et quelques prés laissent pâturer des moutons...

Nous sommes dans la partie protégée du littoral qui appartient à la commune de Beuzec...

Le sentier est assez accidenté et ...je suis contente de me  retrouver au niveau de l'eau...de cette minuscule plage, une petite route de campagne va nous ramener à notre point de départ...

C'est la fin de cette balade de 3 heures assez épuisante mais...tellement agréable...

A bientôt...

Malou...