En principe, le colchique nous annonce la fin de la belle saison...sauf pour cette année vraiment exceptionnelle...

Colchiques dans les prés
fleurissent fleurissent
Colchiques dans les prés
C’est la fin de l’été

La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant

Châtaignes dans les bois
Se fendent se fendent
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous les pas

Nuages dans le ciel
s’étirent s’étirent
Nuages dans le ciel
S’étirent comme une aile

Et ce chant dans mon coeur
murmure murmure
Et ce chant dans mon coeur
Appelle le bonheur 

Ici se termine mon séjour dans le Velay...

A bientôt pour...d'autres aventures...

Malou...

Si du passé gallo-romain de la ville, il ne reste que des blocs de grés en réemploi dans de nombreuses constructions ou encore enfouis dans le sol, deux monuments remarquables ont traversé les siècles : la vaste église Saint Georges construite en trois campagnes au cours des 11è, 12ème et 13ème siècle et restaurée au début du 20ème serait issue d'un édifice encore plus ancien construit pour abriter la séoulture de St georges, premier évêque du Velay. 

L'intérêt de cette église provient de son volume intérieur comportant un très vaste choeur totalement ouvert sur une nef unique, surmontée d'une voûte en berceau de 16 m de diamètre. J'avoue que j'ai été étonnée par l'importance de cet édifice dans une aussi petite commune...2500 habitants...

En l'absence de château féodal, l'église jouait un rôle défensil dans la ville...

Le château de la Rochelambert dont les parties les plus anciennes datent des 12ème et 13ème siècle a été restauré par Hélène de Lestrange à la fin du 16ème siècle aprés avoir été mis à sac en 1562 par les troupes huguenotes du baron des Adrets.

Georges Sand qui a visité le château le 14 juin 1859 le décrit ainsi : " Le petit manoir est, quant à l'extérieur, un vrai bijou d'architecture, assez large, mais si peu profond, que la distribution en est fort incommode. Tout bâti en laves fauves du pays, il ne ressemble pas mal, vu de l'autre coté du ravin, à un ouvrage découpé en liège, surtout à cause de son peu d'épaisseur, qui le rend invraisemblable. A droite et à gauche, le rocher vient le saisir de si près qu'il n'y a , faute d'espace aplani, ni cour, ni jardin, ni dépendances adjacentes..."

En effet, le château est complètement adossé à la falaise qui, parfois, lui sert de mur...

De loin, on dirait un château de conte de fée...

A suivre...

Malou...

  Ce très beau cloître, adossé à la basilique présente des similitudes avec l'art islamique...les pierres de couleurs différentes...les mosaïques...

Sa construction a probablement débuté au milieu du XIème siècle

les chapitaux sont finement sculptés...

L'église est agrandie aux 11ème et 12ème siècles pour accueillir les pèlerins de plus en plus nombreux. Le cloître, accolé à l'église, est réservé aux chanoines séculiers de la cathédrale qui s'y réunissent et constituent le conseil de l'évêque.

Au coin d'une rue..."la Vierge Noire" du Puy...

Merci de m'avoir accompagnée...

A bientôt...

Malou...

 L'orsque l'on prononce son nom, trois mots viennent à l'esprit : dentelles, lentilles et verveine. Mais le Puy en Velay

est avant tout un des sites les plus extraordinaires de France...Avec son rocher St Michel d'Aiguilhe, surmonté d'une chapelle, son rocher Corneille, couronné par une vierge monumentale et son étrange cathédrale Notre-Dame, avec un air de cour des miracles,  dont la célèbre Vierge noire fait aujourd'hui encore l'objet d'une grande dévotion. Car on est aussi au point de départ de l'une des routes de Saint Jacques de Compostelle...

L'origine géologique du rocher n'est comprise que depuis 1963, suite à l'éruption du volcan Surtsey en Islande. Il est la création d'un volcan sous une couche d'eau. La forme élancée a donné son nom à la commune blottie à ses pieds...la chapelle culmine à 82 m...

Lieu sacré dès la plus haute époque, les vestiges d'un dolmen semblent voir été utilisés pour les fondations. Plus tard, les Romains y ont rendu un culte à Mercure. C'est au 10ème siècle que la chapelle dédiée à Saint Michel voit le jour grâce à l'encouragement de l'évêque du Puy, Gothescalk, premier pèlerin français vers St jacques. Au 12ème siècle, devant l'affluence des pèlerins, l'oratoire est agrandi...

A l'intérieur, le plan très irrégulier a épousé la forme du rocher...les chapiteaux sont finement sculptés et des peintures apparaissent sur les voutes...

La montée jusqu'à la chapelle se fait en une dizaine de minutes et comporte des paliers, bancs et mains courantes pour qu'un maximum de personnes puissent y accéder. L'escalier est assez raide...Une fois la-haut, c'est un panorama unique qui s'offre à nous...

On découvre une chapelle d'inspiration orientale avec son portail trilobé et son décor d'arabesques, ses mosaïques de pierres noires, grises, blanches et rouges...

Coucou c'est moi...je viens témoigner que j'ai bien fait la grimpette...

A bientôt...pour une autre ascension...

Malou...

Les petites pensées sauvages s'éveillent... 

C'est un début de matinée brumeuse...le soleil a du mal à sortir... l'endroit est sauvage...parait-il que ce sont des bois à champignons mais...nous n'en verrons pas la queue d'un...

De belles touffes de bruyère, comme j'aime, ornent les bords du sentier...

L'après midi, nous découvrons dans un petit village proche de chez nous une superbe petite chapelle avec un choeur original...et de belles peintures...

L'entrée est un peu coincée entre les maisons...dommage...

A suivre...

Malou...